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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 21:01

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 23:24
Cela pourrait parraître étrange, que j'écrive un poème sur un pays où je n'ai jamais mis les pieds... cela pourrait parraître étrange, et faux. Pourtant, d'une certaine manière, j'y suis tout de même allée un peu...

A travers les merveilles offertes sur "Voyage autour du monde" , j'ai découvert ce pays, et me laissant entraîner par l'enthousiasme de Dany, sur son idée, j'ai composé cette poésie, que je lui dédie :



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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 19:43

Sur ton épaule

Je poserai mon cœur

Pour qu’à l’aube venue

Tu l’évades en silence

Le long des rayons d’hors

D'un ruban de soleil

 

                                                        ...sur ton épaule…

 


Quand dans la nuit des jours

Le soc des ombres poupres

Creusera dans tes yeux

Les tranchées du tourment

J’épouserai tes peurs

J'épongerai tes pleurs

 

             ...quand dans la nuit des jours…



 

Sur ton épaule

Quand dans la nuit des jours

Ou au plein jour des nuits

Nos âmes mélangées

Chanteront l’éphémère

Amour

 

 

Le sablier d’éther

Écoulera pour nous

Sa douce éthernité...

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 15:17





De ses doigts d’ambre

Phébus tend entre les fentes

Des volets clos de ma petite chambre

Quelques cordes d’Or ardentes

 

Sur lesquelles mon âme

 

          Encore ankylosée de sommeil                                                                

 Compose la mélodie silencieuse

D’un rêve éveillé, émerveillé

 


Et l’azur se teint de vers

Et l’amer

S’emplit de roses

 

Hypnose

 

Avec les cheveux flavescents

De l’astre de lumière

Mon âme chimère

Tricote un concert

Dont tu es le tempo

Les accords, les intenses

Les dolce…

 

                                                ….les silences…

 


De ses doigts d’ange

Phébus tend entre les fentes

Des volets clos de mon cœur

Quelques rubans de douceur

 

 

Musique : Olivier Shanti

Lecture : Esperiidae...

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 13:48



Du zénith assombri
Se décrochent
Sur les vallées endormies
Les perles luminescentes
Des sources divines

Et tombe sur la scène
De ces contrées assoupies
Un rideau de pluie
Et de soleil

Théâtre éphémère
De son et lumière

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 18:13

Le crépuscule dépose

Sur un lit d’aiguilles de givre

Une couverture de cuivre

Et de paillettes d’or rose

 

Et dans mon cœur

Ivre de cette douceur

Mes peurs

Mes pleurs

Pour un instant éphémère

De chimère

Se transforment en torpeur

Ampleur

Insoupçonnée

De la puissance de cette Beauté

 

Le crépuscule dépose

Sur le lit de mes douleurs

Une couverture de douceurs

Et de paillettes d’or rose

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 21:14

Exercice de style sur http://desmots-despages.forumculture.net

 

 

L'INSPIRATION : L'HIVER

 

 

J'aime cette beauté, si belle est si posée
Dormant sous son duvet d'un blanc immaculé
Pendant que le soleil, du bout d'un rai doré
S'y pose comme un chant et vient la caresser

Union d'émotions simples, sereines, uniques
Apaisant par sa paix mon cœur mélancolique
Soulageant mes émois par son calme pudique
Tranquillisant mon âme en repos authentique

Couverte de coton, la nature enneigée
Charme et ravi mes yeux par son jeu de clarté
De crissement de mes pas sur le chemin gelé
C'est un fou-rir' du froid qui rend le cœur léger

Quand mes soupirs s'envolent, mués en bués
Quand la Vie étincelle de flocons dorés
Que la natur' s'endort pour mieux se recréer
Je permets à mes rêves de l'accompagner

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 15:47

Exercice d'écriture No 31 - du 04 au 10/02/2008 - Mots imposés

 

 Assassin - Crime - Viol - Défoncer - Lacérer - Immoler - Dévastation - Poignard - Napalm - Hémoglobine - Tripes - Eventration - Egorger - Piétiner - Scalp - Génocide - Massacre - Baisers - Caresse - Tendresse - Caliner - Etreinte - Enlacer - Jouir - Symbiose



Quand l'âme hourd...

 

 

 

Paul à trois ans lorsque son père disparaît mystérieusement, un soir de septembre.

    

Ce soir-là,  juste après un coup de fil étrange, sa mère vint le trouver dans sa chambre à coucher. Elle s’allongea dans le petit nid douillet et serra son enfant contre son sein, le couvrant de doux baisers. Paul, un peu surpris, n’osa bouger, de peur que la caresse de cette étreinte ne s’évapore dans l’éther nuitée de sa petite chambre. Mais après cet instant, le visage de sa mère, habituellement si joyeux et souriant, se referma à jamais, tel un coffre fort dont on a égaré la clé dans un recoin des abîmes de l’âme.

 

Sa mère ne lui expliqua jamais la disparition de son père. Paul n’osa poser les questions qui le tourmentaient et elles se transformèrent aux tréfonds de son être en poignards lui lacérant le cœur et les tripes.

 

Il se mit à haïr cette femme qui avait de son silence chassé ce père tant aimé. Pour Paul commença alors un long et pénible chemin jusqu’aux portes de l’Enfer.

 

A dix ans, il porta sa colère sur des chats. Uniquement les chats roux, comme la chevelure de sa mère, rivière flamboyante jaillissant des sommets de son crâne pour dégouliner leurs braises sur ses épaules menues.  Durant des heures, après l’école, il errait les rues en quête d’un chat roux. Il amadouait alors l’animal, avant de l’emporter dans la forêt où il avait établi son antre, dans le creux d’un rocher, un peu en contrebas du sentier.

 

A l’aide du couteau de cuisine dérobé à sa mère, il entreprenait alors l’éventration de la bête, comme pour tenter d’y dénicher en ses entrailles l’ulcère qui lui rongeait les siennes. Après avoir lacéré la bête, il entreprenait de décoller soigneusement du crâne la chevelure d’Or du félin,  puis accrochait ce scalp dégoulinant de sève pourpre à la suite de ceux, déjà séchées, des précédentes victimes de son génocide.

 

Il cachait sa rage derrière un visage paisible et un caractère facile, si bien que ni ses professeurs ni sa mère ne devinèrent l'ampleur de la dévastation qui s’étendait en lui, chaque jour un peu plus. Lorsque la douleur tourne en vengeance, nul ne peut imaginer l’étendue des ravages qu’elle créera. Lui se droguait aux massacres, se défonçait à l’hémoglobine, le sang lui enivrant l’esprit, liquide suave et chaud lui apaisant la brûlure que la glace de l’absence lui avait infligé.

 

A l’aube de ses vingt ans, il se donna une nouvelle mission ; il était temps à présent d’élever la mise en scène de ses théâtres : il se mit à chercher une de ce femmes aux cheveux de flammes qui embrasaient tant ses douleurs et sa hargne. C’est à la caisse du supermarché de son quartier qu’il la découvrit. Cette jeune femme au teint d’albâtre et à la crinière de feu, le provoquait de son sourire à chacun de ses passages. Dès qu’il sentait ses grands yeux verts comme l’émeraude rouler sur lui, un mélange de haine et de désir violent lui déchirait les entrailles.  Il sentait monter en lui un mélange de désir intense et de colère innommable, un vent brûlant qui dévastait d’un souffle son paysage intérieur, tel une lampée de Napalm sur une forêt rendue aride par une longue sécheresse.  

 

Il ne pouvait plus dormir la nuit, il cauchemardait dans la vision d’une mer verte où il se noyait, alors qu’une somptueuse sirène à la longue chevelure rousse émergeait de l’eau dans un jaillissement de perles luminescentes. Etendue sur le nacre d’un coquillage géant, elle lui souriait, découvrant entre le pourpre de ses lèvres une lignée de perles blanches comme l’alabastrite. Elle se mettait alors à chanter, un chant de cristal, pur et triste a en emprisonner chaque battement de coeur, et alors, petit être impuissant se noyant dans les flots, il assistait à la soudaine éventration de l’ensorcelante créature. Le doux visage se crispait de souffrance et les couleurs du tableau dégoulinaient, ne laissant devant les yeux de son âme de rêveur qu’une toile inerte, aux tons déchirés. Il se réveillait en nage, le cœur battant et l’esprit envahi par une paradoxale avidité dégoûtante de sang.

 

Un matin, il prit son courage et engagea la conversation avec la rousse caissière, lançant en préambule quelques banalités.

 

-         Sale temps aujourd’hui. J’ai oublié mon parapluie, j’espère qu’il ne pleuvra pas sur le chemin du retour. Tiens, vous ne vendriez pas des parapluies, par hasard ?

 

-         Non, malheureusement. J’espère que vous aurez de la chance et que le ciel ne vous tombera pas sur la tête ! lui répondit-elle en riant. Elle enchaîna d’un ton plus sérieux : Je pourrais vous proposer le mien, si vous me promettez de me le rapporter avant dix-huit heures.

 

-         Oh, heu… et bien ma fois… répondit-il en hésitant, agréablement surpris par la tournure des évènement. Oui, pourquoi pas, puisque vous me le proposez si gentiment.   

 

Et c’est ainsi grâce à la pluie que le premier lien se tissa entre eux. Il revint à dix-huit heures tapantes lui rapporter son parapluie et en profita pour l’inviter à boire un verre.

 

Le courant passa très vite entre eux, et ils multiplièrent leurs rencontres. Un soir de septembre, il l’invita chez lui, sans trop savoir ce qu’il allait faire ensuite. Cette créature l’égarait, il avait beau tenter de piétiner les émotions qu’elle faisait naître en lui, les roses de l’amour se redressait aussitôt, distillant leur parfum enivrant, douce brise venant câliner son désir.

 

Leurs âmes en parfaite symbiose, ils firent l’amour durant des heures, sous les rais de lune qui dansaient à travers les persiennes. La musique de leur souffle berçait leurs ébats. Mais il sentit soudain monter en lui un épouvantable fantasme de viol. Alors qu’il luttait contre le violent désir d’égorger la douce créature qui l’enlaçait, celle-ci, croyant à un regain de fougue de la part de son amant, redoubla de douceur, se faisant ainsi à son insu, à grand coup de tendresse, assassine des pulsions destructrices qui ravageaient Paul.

 

Il jouit soudain dans un cri où se mêlaient plaisir et soulagement, et des larmes, si longtemps retenues prisonnières dans l’antre de son cœur, roulèrent sur ses joues enflammées par le récent plaisir. Il pleura longtemps, enlacé dans les bras de la douce caissière qui, bien que surprise, ne posa aucune question, le laissant déverser contre son coeur les flots de ses souffrances. Puis ils s’endormirent tout les deux, emportés par l’épuisement.

 

Son lendemain sera pour Paul, sans aucun doute, « un autre jour »….

 

   

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 16:09


 

 

Telles des racines assoiffées

De lumière

Les mains des indigents

Auréolées d’espoir

Se tendent vers les Cieux

 

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 14:54

 

 

Sentinelle de l’ombre, aux prunelles d’oiseau

Mystérieux ballon d’Oz au parfum d’oripeau

Suspendu tel un phare au firmament des songes

Se délecte de l’Or des pensées qui s’allongent.

 

Flocon d’azur

Futur

Bulle de vouloir

Espoir

Fol, et s’envole

Entre les Terres bruineuses

Ether des « à venir »

 

                                                       Puis soudain, essoufflées

                                      Soudain ; REALITE

                                                        Les lettres sur la page

                                                        Du rêveur échevelé

 

                                 S’épanchent                                            s’écrasent

 

Aux pieds de l’haute Tour d’ivoire

Des mercantiles décadents

 

 

Sentinelle de l’ombre, aux regards de coucou

Mystérieux ballon d’eau où se noient les cœurs fous

Suspendu sur les rais du placebo des pleurs

Se repaît du sang blanc qui suinte du rêveur

 

 

 


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Antre ciel ether :

L'ESPACE JEUX 

ou

LES SPASMES JE

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