26 avril 2011
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21:30
Je dis, demain, l'oubli
L'oubli, l'espoir. Le renouveau.
Voilée de brume ; l'aurore.
Mystère Promesse
Mais l'espoir, toujours l'espoir.
Celui du vent
Le vent dans les cheveux des filles qui rient du temps,
Le vent dans les voilures des fenêtres ouvertes,
Le vent sur un désert, qui façonne un visage
Un rivage
Pour que demain... juste demain...
Le temps se compose, se repose, s'ose. Au jour le jour.
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Vers de Vie
1 avril 2011
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13:10
Ils fuient la terre
et se grisent à l’écho de leurs rires
percutant les cloisons
de béton
Ils fuient les vers
des forêts et des chants
de blé
ondoyant sous le vent
Dominés de désirs incoercibles
ils fuient la platitude de l’authentique
ajustent leurs masques en papier
d’argent
et s’exilent, au cœur
- aveugle aimant -
de cités d’Or
.
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Vers de Vie
19 janvier 2011
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21:38
D’émaux inaccessibles au truchement de l’émoi
S’engendre un conciliabule de savon
Glissant
Au sein même des raisons
Oraison triptyque
Aux âmes asymptotiques
Tri-
Ourdir la tendre essence
En gazouiller les notes
Laisser le crescendo perler
En l’ormeau
Et contempler le paysage
Antagonique
Ante – où s’éclot l’accru
Agonie – ou se perd sous l’amer
Le choix appartient à l’haut Dieu
-pty-
Lâcher les mots
Et regarder, en lapalissade
Le garde-fou barder le potentat
Les flots ainsi barrés s’écrasent au rempart
Ressac et crue accrue
Ravagent la tanière
Et noient l’inaccessible
Décuple la violence
-que
Silence, en fard d’os
Bouche cossue
Anthère et amour
Censure mais sustentée
D’ailes mèmes
Et transpirer la quinte essence
de cette gestation
De ces émois madrés
Les pieds dans les nuages
La tête visée à terre
S’échancre la pensée
Et s’ancre
La raison « téra-peuthique »
"Nous sommes responsables de ce que l'on dit, et tout autant de ce que l'on ne dit pas"
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Vers de Vie
21 décembre 2010
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S’assoir près du feu
Qui s’essouffle
Au dehors, le vent mugit
En se jetant sur les façades
Des logis clos
Prendre une bûche
Fraction de sentinelles séculaires
Nourries au sein du terroir
Et respirer
Un flot d’humeur d’écorce
De polypores déchus
De terre déracinée
Trace un sillage
Entre les ombres de la mémoire
L’enfant court pieds nus
Dans les chants
Des forêts entremêlées
De fayards et de sapins
Le bois raconte l’hiver
Et le printemps
Et l’été, et l’automne
Et l’hiver, et le printemps
Et l’été et l’automne
Encore et encore
Et encore
Mélodie des années passées
A boire à la source des saisons
La bûche déposée sur les braises
Rouspète et crépite, s’agace
Mille étincelles s’élancent entre les flammes
Chorégraphie ultime
Feu d’art
Dehors,
Dans la pénombre de l’hiver
Le vent mugissant
Ravage et torture les branchages
Des veilleurs encore enracinés
Qui gesticulent leurs silhouettes
Tels des hommes ivres
De liberté
© 21.12.2010
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Vers de Vie
1 mai 2010
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Je peins
Des silences
Sur l’étoile de mes nuits
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Vers de Vie
30 avril 2010
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17:22
Relève le voile
Qui cache tes Cieux
Et regarde :
L’immaculé d’un chemin
S’étend à tes pieds
Tout reste à Ecrire
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Vers de Vie
30 avril 2010
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Photos : Jean-Luc Marechal
La terre arrache au soleil
Quelques touffes de joie
Et les dépose sur la portée
De ses champs
Mue
De vert en vers
Merci Jean-Luc pour ces très belles photos!
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Vers de Vie
29 avril 2010
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11:28
L'Or Ange de l'Aurore
Éprend le temps
Et les ombres moirent
Au loin
Parsemant l'horizon
De la semence de l'espoir
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Vers de Vie
17 mars 2010
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Une jeune fille rebelle Cachée derrière un vieux tilleul Regarde avec envie L'homme à qui les chemins se confient.
Il raconte ses errances
Et les secrets cachés
Dans les cendres des voyages.
Il a tout vu, tout entendu, tout vécu.
Des mômes courent au bord de la rivière.
Elle est née fille…
Elle s'appelle Constance, Clémence, Prudence... Elle ne peut parler à la poussière
Ni courir sur les routes
Les pieds nus et le sac au dos.
Elle ne peut pas
Abandonner sa robe et s’habiller de vent
Laisser ses escarpins et chausser les sentiers.
Elle, aînée fille...
Elle n'ose pas écouter la poussière
Révéler ses secrets
Ni sauter les pieds joints
Dans les rivières boueuses
Ni caresser la suie
Des rêves consumés.
Cela ne se fait pas ; elle est née fille. Alors, cachée, elle écoute en silence Le vieil homme fourbu Au vieux sac de cuir usé
Raconter ses errances. Pour elle, il y a tant de secrets A découvrir...
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21 octobre 2009
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10:25
A Jean-Luc
Osez donc un clic sur l'image!
Gouttant de l’éther
Les couleurs de l’Or saison
Teintent les toisons
De leur oxyde de vers
Les brumes s’éploient
Et de leur zèle diaphane
Effleurent les fanes
D’une caresse de froid
Un doux miel s’étale
Sur la surface de l’étang Chaudron d'or fumant
Aux miroitements chrysocales
Repoussant l’été
Les rais de novambre
Ador’ patiner
L’onguent des cœurs tendres Merci Jean-Luc...
Un clique sur la photo vous guidera jusqu'à son original. Pour entrer dans son univers, n'hésitez pas à caresser son présom d'un clic de souris.... ou sinon c'est aussi par ici
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